Avis sur le film John Wick : Chapitre 4 (2024)

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699 critiques spectateurs

Publiée le 28 mars 2023

Publiée le 30 mars 2023

Publiée le 2 avril 2023

Publiée le 29 mars 2023

Publiée le 29 mars 2023

Publiée le 25 mai 2023

Bon, c'est plus possible John Wick, c'est toujours la même chose, ça ne raconte rien et surtout c'est d'une platitude absolue. On a un nouveau grand méchant qui sort de nulle part, John Wick va voir des gens on ne sait pas pourquoi (qui sait pourquoi il se rend au Japon ? pas moi et en même temps j'étais déjà saoulé par le film à ce moment là), le traître de l'épisode précédent devient gentil (pourquoi ?), bref en regardant John Wick j'ai la claire impression qu'on me prend pour un con.

On c'est clairement sur un film pour bandeurs de néons et ce n'est que ça, rien de plus. Si à la rigueur on avait une scène comme ça, pourquoi pas, mais lorsque c'est tout le temps comme ça, ça devient juste lassant, c'est toujours pareil visuellement... Je ne doute pas que le chef opérateur, le décorateur, voire le costumier se soient amusés... Mais ont ils pensé un seul moment au spectateur obligé de se taper la tronche de Keanu Reeves qui n'a jamais aussi mal joué (et dieu sait que c'est un acteur pitoyable), un Donnie Yen anticharismatique comme à son habitude et des seconds couteaux sans une once de personnalité et dont on attend juste patiemment qu'ils meurent (de manière hyper prévisible en plus).

En fait à part une petite idée vers la fin où le réal tourne une baston en plan zénithal, il n'y a pas d'idée de mise en scène dans ce film, façon Hotline Miami. Les dialogues sont filmés platement, les combats sont sans la moindre saveur, parce qu'on a déjà vu ça dans les films précédents, ça ne renouvelle rien. On recycle même l'idée d'utiliser un chien du film précédent (mais c'est pas le même chien attention, grosse originalité).

Donnie Yen est aveugle dans le film, on pourrait croire qu'il va nous faire une Zatoïchi et tenter d'apprivoiser l'espace, d'attirer les ennemis dans des endroits sombres où il aurait l'avantage. Mais en fait non. Une fois il utilise un gadget pour savoir où sont les ennemis et sinon c'est quasiment comme s'il voyait. Quel intérêt ? Et bien dieu que je déteste cet acteur, il dégage absolument rien...

Bref, John Wick 4, il y a un constat simple à faire : c'est long. Il se passe rien (oh la caméra bouge, mais l'histoire n'avance pas d'un iota), et dès que pour une fois quelque chose évolue ça se perd dans des dialogues débiles sur un univers totalement con et incohérent. Ok dans le premier film le monde des assassins c'était un peu marrant, mais là ça tourne juste en rond. Et tu peux toujours rajouter un méchant qui sort de nulle part, qui veut emmerder John Wick et il va buter tout le monde... on augmente la prime sur sa gueule et boum encore plus de tueurs qui veulent le tuer et qui vont servir de chair à pâté pour John Wick. C'est juste redondant. Le film ne propose pas de nouveaux trucs par rapport au précédent.

Pire, toute la séquence à Berlin dans la boîte de nuit, si on a déjà joué à Hitman 3, on l'a déjà vue... (et ça se passait déjà à Berlin)
Et en fait c'est ça le souci du film, la franchise n'a jamais rien eu à dire, restait des scènes d'action un peu jouissive, un personnage charismatique. Pour un film ça tient... mais en faire une saga ? ça se retrouve à ne toujours rien dire, à vouloir développer un univers de merde pour ados et à faire des références à des jeux vidéos. Waouh, quelle ambition ! Merci le cinéma ambitieux !!! C'est affligeant au possible.

Je regarde John Wick 4 et je me sens insulté sur 40 générations. On me prend pour un con... on étire des bastons répétitives sur des dizaines de minutes... la pire étant celle autour de l'arc de triomphe, on pige rien, c'est proprement illisible et pas fun pour un sous... des voitures rentrent dans des mecs, les mecs volent et rebelote entre deux tirs de coups de feu... Comment on peut aussi peu se respecter pour défendre ça ?

Et lorsqu'on arrive au final au Sacré Cœur, après une autre séquence totalement poussive dans les escaliers, où juste ça ne veut pas s'arrêter, ça ne veut pas se renouveler, on se tape un truc totalement numérique et laid... Si j'étais pas un état totalement léthargique face à cette merde, j'aurais ri !

C'est désolant.

D'ailleurs, vraie question, John Wick peut choisir le lieu de l'affrontement final, pourquoi il choisit le Sacré Cœur ? Il a tout le mal du monde pour y parvenir... Il ne pouvait pas prendre un lieu plus proche de sa planque ? Il a trop de lésions à force de s'être fait cogné dessus ?
Bon et évidemment le méchant est français et voir un non francophone parler français n'importe comment, quel régal ! On nage en plein ridicule...

Et le sommet du ridicule, c'est : où est la violence ? Il n'y a quasiment pas de sang, aucun impact des coups (un mec se fait poignardé plein de fois par un PNJ et rien... pas de sang...), j'ai la flemme totale de comparer les interdictions de John Wick 4 pouvoir si celui ci est accessible à plus de monde... Mais il en résulte une absence totale d'intensité. C'est mou... Mets moins de combats et mets en des plus intenses... Là la première scène "d'action" (j'ai même du mal à la considérer comme tel) dans le désert, je pensais qu'ils se promenaient tous ensemble... et puis après ils s'échangent des coups de feu... je pigeais pas pourquoi en pleine balade ils se tirent dessus. On notera la grande cohérence du film puisque les méchants conduisent directement John Wick à leur chef, chef qu'il doit tuer on ne sait pas trop pourquoi.

Le film est tellement mal ficelé qu'on passe son temps à se demander : mais attends si lui il aide John Wick, la Table ne devrait pas le buter ? pourquoi elle le bute pas ? c'était pourtant ce que j'ai appris dans le film précédent...

Ils veulent juste enchaîner les séquences d'action et n'ont aucune idée de comment les raccorder entre elles et j'aurais pu être tolérant si elles étaient jouissives, ce qui n'est pas le cas comme on l'a vu... Et surtout les interludes entre les scènes d'actions sont beaucoup trop longues. Enfin bon, tout est toujours trop long quand c'est de la merde.

Publiée le 5 avril 2023

Publiée le 26 mars 2023

Grandiose ! LE film que j’attendais le plus de l’année est le quatrième volet de la saga d’action récente la plus efficace à mes yeux! Au fur et à mesure des films, il y a de quoi se dire que c’est dingue ce qu’ils ont réussi à faire avec ce monde d’assassins! Encore une fois avec ce «Chapitre 4», on est face à un scénario qui arrive à surprendre et qui est dans la parfaite continuité de là où «Parabellum» nous avait laissé. Depuis le début, j’aime vraiment cette histoire où l’on suit un homme qui ne cherche qu’à profiter de sa retraite, mais qui va être directement rattrapé par l’idée de vengeance, de replonger dans un univers (réaliste et crédible) dominé par des tueurs dans le monde entier.

Mais évidemment, l’intérêt et la force principale de la licence «John Wick» résident dans la qualité et dans sa façon de mettre en scène l’action. Et le quatrième opus ne déroge pas à la règle, remplit toutes ses promesses et est de nouveau une claque visuelle! C’est d’ailleurs le plus beau film de la quadrilogie quand on y réfléchit. Aux côtés d’autres sagas du moment comme «Mission Impossible» par exemple, «John Wick» fait partie du top du cinéma d’action en ce moment. Il y a toujours eu ce soin de filmer avec la manière la plus artistique et la plus belle pour le plus grand plaisir des yeux et l’investissem*nt des spectateurs. Ça a constamment été d’une étonnante lisibilité et clarté à suivre. Dans le «Chapitre 4», les lumières, les décors et la mise en scène sont plus que jamais au service de l’action. Tellement de plans sont sublimes. On pourrait faire une véritable exposition des images de ce film. En exemple, l’espace de beaucoup de lieux, notamment des salles filmées à Paris sont d’une grandeur impressionnante.

De plus, pour ce qui est du dynamisme et de l’action, le quatrième volet, toujours sous la direction à la maitrise unique de Chad Stahelski, arrive à se renouveler. Et au vu de ce qu’avait offert le troisième ça s’annonçait compliqué. En effet, après l’utilisation des gunfight, du corps à corps, de chiens, de sabres ou encore d’un livre, nous pouvons maintenant admirer des combats avec un nunchaku, des arcs et flèches, ou des haches. Il y a donc encore une fois des façons intéressantes et impressionnantes de tuer (sans parler des nombreux minis plans-séquences ou de la richesse des lieux). C’est hyper satisfaisant et jouissif. Les décors ont tendance à varier également. Après l’Italie dans l’opus de 2017, le Maroc dans celui de 2019, nous voyageons désormais d’abord au Japon, puis en Allemagne et en France pour le final. Toute la séquence dans la discothèque berlinoise était incroyable, peut-être celle que j’ai le plus kiffé. En tout cas, à chaque fois, on peut distinguer une ambiance différente et une identité visuelle. J’ai remarqué que le orange, à l’image de l’affiche principale de «John Wick 4», est prédominant de bout en bout. Avec le troisième volet, j’avais eu une légère réserve sur le fait que les chorégraphies prenaient trop le dessus sur le réalisme dans les scènes d’action. C’est quelque chose auquel je n’ai pas pensé lors du visionnage du quatrième, bien que l’équipe de cascadeurs et l’implication de l’acteur principal ont montré qu’ils voulaient hausser encore le niveau et mettre le paquet! Le long métrage regorge de détails intelligents, comme les bruitages qui alimentent le réalisme.

En outre, il y a plein de styles de musique notamment l’électro dans ce film, ce qui aide à ne pas ressentir le sentiment de lassitude et à nous ré impliquer dans l’avancée du film, sachant que celui-ci a une durée de 2h50. Le rythme est formidablement bien dosé. Après «Avatar 2» et «Babylon», ça vaut vraiment le coup de payer une place de cinéma pour aller voir des œuvres pareilles! Je ne me suis pas ennuyé une seconde devant «John Wick: Chapitre 4»! Petit détail, il m’a été appréciable de constater que les bandes annonces n’ont dévoilé que peu de choses, aussi bien sur l’intrigue que sur les moments d’action, et ça fait plaisir d’avoir des surprises et d’être devant des rebondissem*nts imprévisibles. C’est assez rare dans les films à gros budget aujourd’hui je trouve.

Pour parler des personnages, le nouveau qui arrive le mieux à se démarquer est celui interprété par Donnie Yen, spécialiste du cinéma d’arts martiaux. Il va bien entendu donner du fil à retordre à notre héro en costume tout en élaborant une relation plutôt inédite pour la franchise avec lui. Le personnage joué Laurence Fishburne, qui retrouve Reeves pour la sixième fois devant la caméra, chef des assassins du monde souterrain ici, est malheureusem*nt assez en retrait et pas franchement utile dans cette suite. Lance Reddick, soudainement décédé quelques jours avant la sortie française officielle, a beaucoup moins de présence aussi ici comparé à «Parabellum». Le personnage du jeune Shamier Anderson apporte une touche de légèreté, un brin d’humour mais n’est pas marquant à mon sens. Bill Skarsgard constitue un méchant assez basique mais nécessaire et qui fait le taf. Enfin, merci Keanu Reeves d’être toujours aussi présent et en forme. J’ai hâte de m’intéresser aux prochaines aventures de sa filmographie, à commencer par «BRZRKR». J’en profite pour souligner la fidélité de notre doubleur Jean-Pierre Mickaël (faisant la vf de Brad Pitt également), toujours aussi performant.

Bref, j’espère que le succès au box-office sera au rendez-vous et que «John Wick 4» finira par surpasser le score du 3, qui lui-même avait fait mieux que le 2, qui lui-même avait mieux que le 1er. On va voir ce que vont donner les spin-off et la mini-série sur le Continental, mais j’aimerais que la saga principale s’arrête parce que cette fois je ne vois clairement pas comment ils peuvent faire encore plus fort, alors autant finir avec cette note largement positive. «John Wick» c’est 4 films aussi excellents les uns que les autres. Et je regarderai le «Chapitre 4» encore de nombreuses fois. Du très grand cinéma d’action!

Publiée le 23 mars 2023

Publiée le 11 mars 2023

Publiée le 27 mars 2023

Publiée le 12 mars 2023

Après trois opus, Keanu Reeves revient en tant que John Wick pour un quatrième bain de sang. Toujours réalisé par Chad Stahelski, le film reprend intelligemment les bases de la trilogie pour les faire monter d'un cran (encore). Plus de personnages, plus de combats, plus d'armes et plus de morts.
Accentuant la dimension japonaise encore plus présente que dans "Parabellum", le long-métrage répartit assez bien les différents pays dans lesquels le Baba Yaga se déchaîne.
Des idées de mises en scène excellentes et un rythme effréné de 2h50, John Wick 4 est un film puissant, fait avec amour.

Instagram : _la.pellicule_

Publiée le 22 mars 2023

Keanu Reeves est parfait dans ce film d’action musclé, extrêmement bien chorégraphié, et qui accentue un côté comique discret et savoureux. Sans doute l’une des meilleures franchises américaines d’action modernes.

https://www.justfocus.fr/cinema/john-wick-4-un-quatrieme-volet-toujours-aussi-cool-et-muscle.html

https://www.justfocus.fr/cinema/john-wick-4-entretien-avec-les-cascadeurs-francais-de-ce-quatrieme-volet.html

Publiée le 26 mars 2023

Publiée le 27 mars 2023

John Wick 4 met la barre encore plus haute concernant les scènes d'action, on en prend plein les yeux pour notre plus grand plaisir. Pour gagner sa liberté, John Wick va devoir en découdre face à des adversaires remontés comme jamais. Comme pour les précédents, on vient voir ce film avant tout pour les combats et on est servi! Les séquences sont extrèmement bien chorégraphiées et réalisées, on est comme hypnotisé par ce qui défile sous nos yeux. Se passant dans plusieurs villes du monde, la dernière partie dans notre chère capitale est pour moi la plus maitrisée et la plus bluffante. Alors oui bien sûr, John Wick se la joue Terminator, mais on laisse un peu la «crédibilité» de côté pour assister au grand spectacle.
Keanu Reeves est toujours au top de sa forme et le Marquis de Gramont interprété par Bill Skarsgård est assez convaincant tant il est fourbe. Un rythme effréné qui ravira grandement son public.

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